Comment avancent tes objectifs de l’année ?
Je me mouille, et je pratique avec toi 2 outils Lean puissants pour faire le point régulièrement, ajuster sa direction, et aligner chaque collaborateur dessus.
Ça donne quoi tes résolutions 2024 ?
Chacun dresse sa liste de "à faire" et de "à ne plus faire". Elles regorgent souvent de bonnes intentions rapidement oubliées ou abandonnées.
Et les objectifs de la boîte cette année ?
Le premier mois de l’année se finit et tu rencontres peut-être déjà quelques blocages :
“C’est flou, je ne sais pas trop où on va.”
“Les collab’ ne voient pas où je veux aller.”
“Les grands objectifs sont posés, mais je ne sais pas trop comment on va atteindre ça.”
“Je veux aller dans cette direction, mais les autres n’y vont pas…”
Alors, comment faire en sorte que cette année soit différente ?
Dans cette newsletter, je vais te présenter 2 outils tirés du Lean pour faire le point, définir ta direction, et aligner les actions de tout le monde sur la bonne voie.
Dans une 2ème partie, j’appliquerai ça à moi, à mon média Walk the Talk, et cette newsletter pour l’année 2024.
💡 Juste avant de commencer
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Tire les bonnes leçons du terrain
Hansei est un mot japonais qui signifie introspection ou observation de son reflet.
Le mot “Han” signifie changer ou retourner, tandis que “Sei” signifie regarder en arrière et s’examiner.
Tu peux l’utiliser pour toi à titre perso, avec une feuille et un crayon.
Et tu peux l’utiliser à l’échelle d’un projet, d’un département, ou de toute l’entreprise, notamment en organisant un meeting.
C’est une approche systématique pour reconnaître et envisager les erreurs commises dans le cycle de vie d’un projet, qui permet de comprendre les idées fausses, les inexactitudes, les échecs et les erreurs.
Mais aussi évidemment pour repérer ce qui fonctionne bien et le répéter ou renforcer.
Toyota le définit comme “reconnaître les erreurs et prendre les mesures appropriées pour éviter qu'elles ne se reproduisent”.
Le Hansei est généralement réalisé après l’achèvement des projets, ou en fin d’année ou de trimestre dans le cadre des auto-évaluations de la boîte ou de chaque employé.
Il y a 4 piliers d’un bon Hansei :
Identifier le problème : Commence par reconnaître que rien n'est parfait. Choisis le problème ou l'erreur sur lequel tu souhaites te pencher.
Prendre la responsabilité : Accepte ta part de responsabilité dans les résultats indésirables. Cette prise de conscience est cruciale pour identifier tes faiblesses et zones d'amélioration.
Lister les causes profondes : Pousse ta réflexion pour déceler les systèmes de croyances, habitudes et suppositions qui influencent tes décisions.
Créer un plan d'amélioration : Les prises de conscience doivent mener à l'action. Élabore un plan concret pour éviter de répéter les mêmes erreurs et suis tes progrès.
Si tu veux en apprendre plus sur le Hansei, je t’invite à écouter le podcast de Julie et Michael de l’Institut Lean France.
Je te montrerai mon propre Hansei un peu plus loin…
Après avoir fait ton Hansei, tu entres alors dans un second exercice qui va te permettre d’affiner la direction et les actions de chacun pour la suite.
Ajuste la direction
Le Hoshin Kanri te permet de créer une vision, et la traduire en action individuelle et de groupe.
Le Hoshin consiste à définir ta direction, le vrai nord. C’est ta boussole. Le QUOI.
Le concept de Hoshin trouve ses origines au Japon dans les années 1950, popularisé par Bridgestone Tyres, et reprit ensuite par Toyota dans les années 60.
La méthode vise à créer une organisation de haute performance, où la vision reste constante mais les stratégies évoluent.
Comment ça fonctionne ?
Pour définir son Hoshin, l’équipe de direction repart de la vision et mission pour définir l’écart à combler sur la prochaine période (par exemple sur l’année).
Après avoir repris la vision et mission, l'équipe de direction définie la stratégie (la direction) et la transmet aux équipes, ce qui permet aux collaborateurs d'avoir les informations nécessaires pour bien comprendre la situation.
Mais ça ne suffit, car c’est là que beaucoup de bonnes idées et résolutions sont mortes dans l’oeuf…
Tout le monde rame dans le même sens ?
Le Kanri, quant à lui, c’est plutôt ce qui va te permettre de manager et piloter l’avancée vers la destination. C’est ton GPS. Le COMMENT.
Pour ce faire, elle repose sur les mécanismes d'amélioration continue comme le catchball et le PDCA – toutes deux, méthodes du lean.
Le « Catchball » suppose l'action coordonnée et concomitante de chaque employé pour atteindre un objectif commun : les équipes elles-mêmes trouvent sur le terrain les sujets d’amélioration en rapport à l’orientation de la boîte et la définition des grands sujets d’apprentissage.
Le président de Toyota, par exemple, a donné comme objectif de protéger la planète.
Le Hoshin du groupe était de réduire de 25% son impact environnemental quand le Hoshin des filiales était de réduire de 10% leur consommation d’électricité.
Ce n’est donc pas la direction qui impose les actions, mais donne la direction (capitaine).
Chaque collaborateur va ensuite ramer à son échelle pour emmener le navire à bon port.
Comment ça fonctionne ?
Après la communication de la stratégie à toute la boîte, la progression de chaque employé (tactique) est communiquée à l'équipe stratégique en retour.
La direction oriente, et les collaborateurs ajustent ainsi leurs cycles PDCA et leur Kaizen pour aller vers cette direction.
Les actions et indicateurs de performances clés de chacun (et surtout leur progression sur leur aire d’apprentissage clé) influent ainsi sur le résultat global.
On va entrer plus en détail de tout ça un peu plus loin…
Si tu suis mes newsletters depuis quelque temps, tu as dû comprendre qu’un des points clés du Lean, c’est que l’apprentissage de chacun passe avant les process et l’excellence opérationnelle.
C’est aussi vrai ici.
Je t’invite d’ailleurs à lire cette newsletter sur les OKR et les OKL, où on mentionnait déjà la notion de Catchball.
D’autres newsletters intéressantes pour toi :
Cette deuxième newsletter t’explique le PDCA, un outil indispensable de tout practicien lean, ou “manager coach”.
Celle-ci te montre que chaque indicateur de performance défini a (ou doit avoir) un impact un impact sur ton bilan financier, et comment bien le comprendre pour définir les KPIs
Pour résumer jusque là :
Hansei : Je fais le point sur la période qui se termine, et je tire mes leçons
Le Hoshin : Mission (quoi) ⇒ Vision (où) ⇒ Grand objectif / Étoile du Nord / Outcome (comment je sais que je vais dans la bonne direction)
Le Kanri : Actions individuelles / Output / “Key Results” (ce que je mets - chacun met - en place) ⇒ Sujets d’apprentissages individuels / “Key Learnings” (ce que je dois - chacun doit - apprendre)
💡 Pour info…
Le Lean a été inventé par Toyota il y a plus de 70 ans (même si eux n’appellent pas ça comme ça, car ce nom vient des Américains).
C’est cette méthode qui leur a permis de prendre leur envol, pour ensuite devenir leader depuis les années 2000 - et le rester.
(Tu peux retrouver l’histoire complète de Toyota et du Lean dans cette newsletter.)
J’ai découvert cette méthode de Toyota il y a près de 15 ans, et ça a révolutionné mon approche en tant que manager et chef d’entreprise.
Elle m’a permis de gérer la croissance de mon entreprise et de la revendre quelques années plus tard à un acteur clef du marché.
J’ai aussi eu l’occasion de passer dans les usines de Toyota, voyant bien l’efficacité du Lean Management sur le terrain, de mes propres yeux :
Et depuis 2016, je cogère Keenly et Learning to Scale, dans lesquels nous avons accompagné plus de 800 patrons et managers de demain dans leur quête d’amélioration et de croissance, en les familiarisant au Lean (Qonto, Theodo, Aramis Auto, JVWEB, RSM, Sofira, Leocare, La Brigade de Véro, etc).
Depuis plus de 7 ans, j’opère aussi comme administrateur du Réseau Entreprendre Occitanie, qui compte plus de 250 entreprises et startups engagées dans le développement du territoire.
(Je t’explique d’ailleurs mon histoire dans cette newsletter.)
À mon tour…
Maintenant que tout ça est dit, je vais me prêter moi-même à l’exercice.
Étape 1 : Repartir de ma mission et de ma vision
La mission, c’est ce qui t’anime dans le temps.
Ma mission : Rendre le monde du travail plus agréable pour tout le monde.
On passe une quantité monstrueuse de temps au travail.
Tout ça doit être fun.
Pour les dirigeants, pour les managers, pour chaque collaborateur.
C’est ma croyance.
C’est pour ça que je fais la promotion de l’approche de Toyota qui m’a VRAIMENT aidé il y a 15 ans quand je faisais face à de nombreux challenges.
Et je veux aujourd’hui la partager au plus grand nombre.
Je cherche donc à rendre le Lean accessible YET sans le dénaturer.
“YET” (”pourtant”, “tout en”), c’est parce que Toyota parle souvent de “tradeoffs” (compromis) parce que c’est inévitable.
Alors autant en avoir conscience et les définir soi-même pour ne pas les subir.
Celui-ci en est un et tu en verras beaucoup d’autres dans mes newsletters et dans le Lean en général.
Après la mission, la vision : c’est ce que tu cherches à réussir dans 5 ans.
Tu cherches donc à répondre à la question “Comment savoir si j’ai accompli ma mission ?”.
Ma vision : Dans 3 ans je vais réunir +1 000 entrepreneurs / managers dans un lieu sympa pour qu’ils prennent la parole sur le sujet du management par l’expertise sur le terrain et par le développement des personnes.
Faisons donc le point sur l’année dernière.
Étape 2 : Comment je m’y suis pris en 2023 ? (mon Hansei)
Si je fais uniquement un focus sur la communication pour cette newsletter et mon média au sens large.
Voilà ce que j’ai mis en place :
J’ai commencé à faire des vidéos longues et courtes sur YouTube et TikTok.
J’ai lancé une newsletter pour partager et approfondir mon voyage Lean.
J’ai mis en place une politique de contenu sur LinkedIn.
J’ai mis en avant l’événement Lean Tour Sud (tu retrouveras d’ailleurs plusieurs interviews sur ma chaîne, issues de l’événement).
J’ai été invité à deux conférences.
J’ai soutenu un groupe de dirigeants dans des visites croisées.
Ce que je n’ai pas réussi à mettre en place :
Je voulais proposer des talks (webinaires à plusieurs) mais je n’ai même pas essayé.
Je voulais écrire un livre sur le thème de la vente et un autre sur la finance. J’ai travaillé sur le contenu, et fait les devis mais je n’ai pas encore mis en place la machine à produire.
Étape 3 : Les leçons que j’en ai tirées
Avant les autres leçons, il y a une leçon clé qui revient tout le temps…
C’est qu’il faut arrêter de se plaindre sur l’alignement des planètes et faire évoluer régulièrement sa trajectoire pour les contourner (avec le PDCA).
Comme je te l’expliquais avec le Hansei, une étape indispensable de la démarche, c’est d’en prendre la responsabilité.
Prendre la responsabilité de ce qui m’arrive et de mon propre développement.
Je reprends le contrôle de mes besoins tout en étant conscient que mon succès va dépendre aussi du succès des autres.
J’en parle dans cette vidéo.
Donc, si je reviens sur 2023, voilà ce que j’ai compris…
1 - Je ne crée pas du contenu pour créer du contenu.
Je veux aller au-delà d’une machine à contenu.
Je veux créer un vrai média, avec une identité, une cause commune claire, une posture de leader assumée (et un personal branding).
Je regarde donc ce qui se fait, pour comprendre, je peux m’en inspirer, mais je veux ensuite créer ma vraie pâte derrière.
C’est ce qui m’a amené à créer un vrai média, Walk the Talk, où je vais sur le terrain rencontrer des dirigeants pour voir et comprendre leurs produits, et echanger sur leurs modèles mentaux.
C’est d’ailleurs la première étape d’une démarche lean : aller sur le “gemba”(je t’en parle dans cette newsletter).
C’est mon objectif : donner envie, et offrir une porte d’entrée pour inviter les personnes à me suivre.
Pour moi c’est aussi un “enabler” : une aide fantastique pour les dirigeants avec qui je travaille au quotidien, pour aller plus loin dans l’apprentissage, car beaucoup des sujets viennent de mes visites et des problématiques du terrain.
Et c’est finalement une accélération énorme de ma progression personnelle en tant qu’apprenant évidemment.
2 - Il y a un compromis subtil entre la réflexion et l’action.
Je ne veux pas simplement proposer du contenu. Ou je ne veux pas qu’il soit trop théorique.
Du contenu oui, mais incarné, et avec le partage de pratique.
Je dois plus “me mouiller” personnellement (être “skin in the game” comme disent les Américains).
Pour moi la réalité de l’entrepreneuriat se passe sur le terrain, et je veux que ça transpire dans ce que je partage.
Que mes contenus soient applicables et concrets.
C’est tout l’angle que je décide de donner à mon média Walk The Talk : “pratique ce que tu prêches”.
3 - Créer du contenu pour “parler” du Lean, ce n’est pas suffisant.
Regarde les sujets de mes premières vidéos.
J’ai fait 2 constats :
Je parlais à des personnes qui connaissent déjà le Lean
Les gens qui me découvrent avaient parfois une idée préconçue du Lean
L’écosystème Lean peut parfois paraître fermé, ou inaccessible, de par ses termes et ses principes.
Mais je ne veux pas parler du Lean comme tout le monde.
Et je ne veux pas parler à tout le monde de la même manière.
Il y a une différence entre parler du Lean, et parler des problèmes que le Lean solutionnent.
Puisque ma mission est de démocratiser le Lean, sans le dénaturer, je veux parler à une audience plus large, qui ne connaît pas encore le Lean, ou pas bien (comme toi peut-être avant de me découvrir).
Et ensuite inviter à découvrir le Lean, en partageant ma vision et mon expérience.
En marketing, on parlerait de niveaux de conscience.
Appliqués à mon média, les premiers niveaux seraient :
Unware : ceux qui n’ont pas conscience d’avoir un problème (trop large et de créer du contenu qui résonne)
Problem-Aware : ceux qui ont des problèmes de croissance ou de management
Solution-Aware : ceux qui ont conscience de potentielles solutions (dont peut-être Lean) mais qui n’ont pas encore conscience que le Lean peut être la solution la plus adaptée pour eux
Il y a ensuite 2 autres niveaux : Product-aware, et Most-aware.
Ce qui m’amène à ma 4ème et dernière leçon…
4 - Le contenu est la première étape.
En 2023, je me suis concentré sur la création du média.
J’ai produit 34 newsletters, que tu peux retrouver de manière structurée ici dans mon Guide 2024 du Lean pour les dirigeants et managers (et tu peux retrouver toutes les archives ici).
Et j’ai produit environ 130 vidéos.
Mais je veux aller plus loin.
En fin d’année, j’ai créé un questionnaire pour récolter les retours des abonnés, et j’en ai reçu beaucoup.
(D’ailleurs, si tu n’y as pas répondu, tu peux le faire ici. Il n’y a que 4 courtes questions. Ça ne prend que 2min, chrono en main, mais ça m’aidera grandement à t’aider au plus près de tes problématiques terrain.)
Mon objectif avec le média, c’est que ça devienne un lieu de partage et d’échange.
Mais aussi une opportunité d’aller plus loin et de pratiquer réellement le Lean sur le terrain.
Je vais d’ailleurs prochainement te proposer des choses en ce sens…
Mais pour tout ça, j’ai des choses à apprendre.
Ce qui m’amène à mon Hoshin Kanri pour 2024…
(Tous les éléments s’imbriquent petit à petit, et ma flywheel est de plus en plus claire.
La “flywheel”, c’est quand tes petits succès s'accumulent petit à petit, jusqu'à créer une dynamique si forte que ta croissance semble rouler toute seule, un peu comme quand tu donnes de l'élan à un rameur.
C’est un concept que tu peux lire dans ce bouquin, écrit par 2 personnes de chez Amazon.
Si le sujet t’intéresse, dis-moi et je peux en faire une newsletter.)
Où je vais cette année (le Hoshin du média)
Ma mission : Rendre le monde du travail plus agréable pour tout le monde, et rendre le Lean accessible pour tous, sans le dénaturer.
Ma vision : Dans 3 je vais réunir +1 000 entrepreneurs / managers dans un lieu sympa pour qu’ils prennent la parole sur le sujet du management par l’expertise sur le terrain et par le développement des personnes.
Mon objectif (Étoile du Nord): D’ici 3 ans, le média Walk The Talk touche 100 000 personnes.
Mes objectifs pour 2024 pour le média (Outcome) :
Continuer la croissance du média Walk The Talk.
Créer plus d’opportunités d’échange et de partage pour les dirigeants et managers de la communauté.
Faire levier sur le média pour accompagner plus de dirigeants et de managers concrètement sur le terrain, en plus des 800 accompagnées depuis 2016.
(Pour rappel : je te partage uniquement un résumé de mon Hoshin média, mais j’ai de nombreux autres challenges, que je peux te partager en off si tu veux…)
Ce que je dois apprendre et accomplir pour y arriver (mon Kanri personnel)
Ce que je veux accomplir (Output) :
Publier une newsletter par semaine.
Publier 4 visites terrain par mois sur ma chaîne YouTube.
Publier un extrait Short/Réel tous les 3 jours.
Écrire et publier un livre Learning to Scale.
Organiser des événements autour d’un management aidant et du Lean : Lean & Wine (tous les 2 mois), Walk the Talk Awards (en septembre), etc.
Promouvoir les nouvelles promotions des programmes d’accompagnement Learning to Scale tous les mois.
Ce que je dois comprendre ou apprendre (Key Learnings de OKL) :
Comment créer un vrai média ET demain un mouvement Walk the Talk ?
Trouver des alliés de confiance, et investir pour créer une équipe solide (leadership) ?
Comment clarifier les espaces de communication entre les membres de la communauté, et entre la communauté et le leader (si tu as des idées dis-le moi en commentaire ou sur LinkedIn) ?
ILF / LTS / REOM / Walk The Talk / Crealia / French Tech : comment être singulier dans un collectif ou une communauté ?
Et ensuite ?
J’ai initié le Catchball.
J’ai transmis ça à mon équipe (ou “fait la passe” si tu veux).
Ils ont défini leur PDCA et KPIs clés.
Ensuite, je vais régulièrement à leur rencontre pour comprendre leur PDCA, bosser avec eux sur nos priorités communes (Toyota Way) avec une posture de leader, et les soutenir au mieux avec une posture de coach, même si je sais que tout n’est pas parfait (Hansei).
Nous discutons régulièrement pour continuellement aligner nos actions et apprentissages clés vers notre étoile du Nord.
Et chaque mois nous faisons le point sur les KPIs de chacun.
Un nouveau cycle d’Hansei peut commencer…
Qu’est-ce que j’ai mis en place ?
Qu’est-ce qui a bien fonctionné ?
Qu’est-ce qui a moins bien fonctionné ?
Quelle sont mes leçons, mes apprentissages ?
Quels sont mes objectifs et mes sujets d’apprentissages pour la prochaine période ?
Et toi ? Comment tu gères tout ça ?
💡 Ne rate pas la prochaine newsletter
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Et juste avant de te laisser…
Voici les concepts clés que tu dois retenir de cette newsletter :
Hansei : L'introspection pour reconnaître et apprendre des erreurs, permettant une croissance personnelle et organisationnelle. Avant de définir tout objectif ou résolution, pose-toi des questions profondes à intervalle régulier pour définir tes prochains sujets d’apprentissages.
Hoshin Kanri : L’alignement permanent des sujets d’apprentissages des équipes sur le terrain, avec une direction claire (le Vrai Nord) pour l'entreprise. Définis la direction, et assure-toi d’avancer sur la bonne voie. Pour ça, découpe le tout en Mission > Vision > Étoile du Nord (outcome) pour l’entreprise. Laisse chaque collaborateur définir à titre individuel ses objectifs terrains (output), ses actions (input), et ses sujets d’apprentissages clés.
Sur ce, à ta croissance et ton épanouissement.
Christophe Ordano
PS : Tu veux apprendre le Lean en continu ?
💡 Qui suis-je ?
J’ai découvert le modèle Lean de Toyota il y a près de 15 ans, et ça a révolutionné mon approche en tant que manager et chef d’entreprise.
Il m’a permis de gérer la croissance de mon entreprise et de la revendre quelques années plus tard à un acteur clef du marché.
Aujourd’hui, je fais ma mission de familiariser les patrons et managers de demain à cette pratique, et partager la méthode de Toyota au plus grand nombre.
Je les emmène avec moi sur le terrain, dans ma quête d’amélioration et de croissance.
Depuis 2016, je cogère Keenly et Learning to Scale, dans lesquels nous avons accompagné plus de 600 patrons et managers de demain dans leur quête d’amélioration et de croissance, en les familiarisant au Lean ****(Qonto, Theodo, Aramis Auto, JVWEB, RSM Sofira, Leocare, etc.)
Chaque jour, je me bats contre le management bureaucratique et financier, qui cause trop de dégâts sur la santé des personnes (burn-out), le gaspillage des talents (bore-out), les relations entre les gens, la perte de sens du travail (brown-out), la qualité des produits, la satisfaction des clients, l’impact environnemental, et la pérennité des boîtes.
Et dans les prochaines éditions hebdomadaires de la newsletter : je te partagerai des réflexions, des retours d’expérience, et des outils, pour comprendre le modèle Lean et te faire évoluer dans ta carrière de dirigeant ou team leader.