Quand on parle de management visuel, on imagine des tableaux couverts de post-its colorés ou des dashboards digitaux.
Mais à quoi cela sert vraiment ?
Est-ce juste pour faire joli ou donner une impression d’organisation ?
Une chose est certaine : ce qui compte, ce n’est pas seulement ce qui est affiché, mais ce que tu fais avec.
Bien utilisé, le management visuel peut transformer ta boîte.
Comme pour le dirigeant de RSM - entreprise que j’accompagne et membre du 6e plus grand réseau mondial en expertise comptable et audit - qui a réduit son temps passé à gérer des problèmes de 80 % à 2 %.
Tu trouveras une newsletter détaillée à ce sujet dans le résumé en fin d’édition.
Au programme
Dans cette newsletter, je t’emmène au-delà des post-its et tableaux pour découvrir le véritable rôle du management visuel.
❌ Les 3 malentendus sur l’autonomie (sans ça, tu risques d’aller dans la mauvaise direction)
👉 Comment le management visuel permet….
D’engager tes équipes et les aider à réussir
Aborder sans tension les désaccords entre dirigeants / managers
Pas le temps de tout lire ? Tu trouveras un résumé avec les points clés à la fin.
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“On aimerait que les équipes soient plus autonomes”
Un sujet qui revient souvent dans mes discussions avec des managers et dirigeant·e·s est : comment créer des espaces où les personnes dans la boîte peuvent ou osent faire preuve d’initiative.
C’est-à-dire :
Proposer des idées pour faire progresser l’entreprise
Améliorer leur environnement de travail
Apporter plus de valeur aux clients.
Dans le Lean, on cherche idéalement à amener les collaborateurs à faire preuve d’initiative.
Mais il y a beaucoup de malentendus autour de ce sujet.
Premier malentendu : dire aux gens quoi faire (et comment le faire).
Quand on se limite à dire aux équipes quoi faire et qu’on contrôle leur exécution, elles finissent logiquement par se désintéresser.
Et même si, à court terme, ça rassure en tant que manager, ce n’est pas une stratégie viable sur le long terme.
Avantage : on peut aller vite si tout se passe comme prévu.
Inconvénient : dès qu’il y a un changement ou une évolution du secteur, les équipes n’osent pas sortir du cadre pour s’adapter. Elles respectent simplement les procédures.
C’est là que ça devient problématique.
On perd en flexibilité et en jugement.
Deuxième malentendu : laisser les équipes se débrouiller sans cadre.
À l’inverse, on voit souvent l’erreur opposée : laisser les gens se débrouiller sans directives claires.
Dans ces cas-là, les équipes avancent à tâtons, testent des choses, mais n’arrivent pas à concrétiser de vrais résultats.
Résultat : elles se sentent perdues et inutiles.
Souvent, on tombe dans une fausse dichotomie :
“Soit on contrôle tout, soit on donne totale autonomie.”
Dans certains contextes (par exemple, quand il y a un risque au niveau sécurité), il est nécessaire de contrôler.
Dans d’autres, il est possible et même bénéfique de laisser les équipes développer leur autonomie.
Quand on parle d’autonomie, on ne parle pas de laisser faire ou d’une entreprise “libérée”.
On parle d’autonomie avec un standard clair.
Cela signifie donner aux équipes un cadre qui leur permet :
D’identifier si une situation est ok ou non.
D’agir en conséquence : soit résoudre les problèmes eux-mêmes, soit demander du soutien.
Ce cadre, basé sur des standards clairs, leur permet de travailler en sécurité tout en adaptant leur approche selon les besoins.
Que contrôle-t-on vraiment ?
Les instructions précises (ce que les équipes doivent faire et comment le faire) ?
Ou bien l’intention et la direction (ce qu’on cherche à atteindre) ?
Un excellent exemple est celui donné dans le livre Team of Teams.
L’idée est qu’au lieu de donner des ordres rigides, l’armée définit une intention.
Par exemple, “prendre le drapeau sur cette colline”.
Les soldats doivent alors s’adapter pour réussir, en respectant cette intention initiale.
Dans cette approche, ce qu’on contrôle, ce n’est pas seulement l’exécution, mais la qualité du dialogue entre le terrain et la stratégie.
Les 3 éléments essentiels pour engager les équipes
Un excellent livre à ce sujet est Drive de Dan Pink, qui parle de motivation.
Trois éléments essentiels sont mentionés pour engager les équipes :
Maîtrise : permettre aux gens de progresser sur ce qui les intéresse, en valorisant leurs forces.
Impact : s’assurer que ce qu’ils font a du sens et contribue à un challenge clair.
Initiative : créer un cadre qui favorise l’expérimentation et la prise d’initiative.
Et c’est là que le management visuel entre en jeu.
👀 Orienter et soutenir au lieu de contrôler et cadrer
Un bon management visuel aide à clarifier :
Les objectifs (ce qu’on cherche à atteindre).
Les résultats (les indicateurs de progrès).
Les problèmes à résoudre pour améliorer continuellement.
L’idée est d’orienter le regard de chacun vers ce qu’il faut réussir, tout en permettant de reconnaître intuitivement une situation anormale pour mieux réagir. .
Cela favorise l’initiative, l’un des trois éléments clés mentionnés par Dan Pink pour engager les équipes.
Il ne s’agit pas simplement de remplir un tableau ou d’afficher des chiffres, mais de fournir une représentation claire et partagée des challenges qui permet à tous de s’aligner.
Lorsque ces challenges sont visibles et partagés, les discussions s’orientent naturellement vers les sujets qui comptent.
Fini les longues conversations pour reconstituer l’état d’un projet ou comprendre les priorités.
Les visuels donnent une structure aux échanges : chacun voit de manière intuitive les problèmes, les obstacles pour réussir, et les expérimentations en cours.
Un bon management visuel transforme les interactions entre managers et collaborateurs.
Le manager n’est plus un simple contrôleur, obsédé par la vérification des tâches accomplies.
Il devient un soutien actif, un facilitateur.
Il ne dit plus : "Je viens vérifier ce que tu as fait".
À la place, il dit : "Je viens t’aider à réussir".
(C’est la posture du manager Lean dont je te parle dans cette newsletter : Un bon manager n’est pas juste un manager, voilà pourquoi…).
Ce changement de posture renforce l’autonomie des équipes : elles se sentent responsabilisées et investies dans leurs missions.
Le résultat ?
Une dynamique de collaboration plus fluide, où chacun est engagé non seulement dans son travail, mais aussi dans l’atteinte des objectifs communs.
🤝 Un espace pour se mettre d’accord sur les désaccords
Le management visuel ne sert pas uniquement à afficher les bonnes nouvelles ou les réussites.
Bien sûr, il est important de célébrer les victoires et les progrès.
Mais son véritable pouvoir pour les dirigeant·e·s et managers réside dans sa capacité à rendre visibles les désaccords et les tensions.
Une entreprise est une somme d’injonctions.
Chaque service a ses propres priorités, et il arrive souvent qu’elles rentrent en contradiction.
Quand ces désalignements ne sont pas abordés, ils peuvent ralentir ou bloquer le développement de l’entreprise.
Le management visuel permet de les mettre en lumière et de créer un espace où ces problèmes peuvent être discutés de manière constructive.
C’est un moyen sécurisant d’apprendre à aborder des conversations difficiles et être créatif pour satisfaire tout le monde.

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“Practical management” t’apprend à déléguer efficacement, mettre tes équipes en situation de réussite et retrouver le temps de prendre du recul - notamment à l’aide du management visuel.
Tu découvriras comment :
Visualiser les priorités
Créer les conditions de la réussite
Mener des visites terrain pour développer les équipes
Réussir les négociations
Aborder les conversations difficiles
Je t’explique tout en moins de 5min juste ici 👇
Prenons 10-15 minutes : je te présente le programme, réponds à toutes tes questions, et ensuite, tu décides si tu veux aller plus loin.
Et si tu veux un aperçu des résultats de cette approche…
Découvre l’étude de cas sur Nematis, agence que j’accompagne et qui a sauvé sa rentabilité en pleine croissance.
Entre 2020 et 2022, Nematis a triplé son chiffre d’affaires.
Mais avec cette croissance, les défis s’accumulaient : trésorerie sous pression, équipes épuisées, délais qui explosaient…
La situation devenait intenable.
Pourtant, au moment où tu lis ces lignes, cette même agence est parvenue à inverser la situation, et sauver sa rentabilité, le tout sans recruter, ni stresser les équipes ou sacrifier sa qualité de service.
Avec des résultats impressionnants, atteints en à peine 3 à 4 mois :
Des délais de livraison réduits par 6
Une capacité de production multipliée par 5
De nouvelles opportunités commerciales grâce à un élargissement de l’offre
Mais alors, quel a été le déclic ?
Comment une telle évolution a-t-elle été possible en si peu de temps ?
Je t’explique tout dans une étude de cas où tu découvriras les 2 pratiques contradictoires qui ont permis aux dirigeants de Nematis de changer la donne et redonner un nouveau souffle à l’entreprise, avec :
Des équipes qui retrouvent du sens et de la motivation dans leur travail
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Elles reprennent goût à leur travail et proposent des idées d’améliorations.
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Pour le dirigeant, c’est moins de stress, plus de plaisir, et de belles perspectives économiques.
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Comme promis, découvre ici comment le dirigeant de RSM est passé de 80 à 2% de son temps sur les problèmes, notamment grâce à l’implémentation du management visuel dans l’entreprise.
Et voici les concepts clés que tu dois retenir de cette newsletter :
Oriente les regards vers ce que l’équipe ou la personne cherche à réussir : le management visuel, bien utilisé, te permet de clarifier ce qu’il faut réussir. En rendant les objectifs visibles et partagés, tu élimines les discussions floues ou redondantes et tu aides chacun à se concentrer sur les priorités.
Fais évoluer ton rôle de manager : passe de contrôleur à facilitateur. Au lieu de vérifier ce que les autres ont fait, utilise les outils visuels pour soutenir tes équipes et les aider à réussir. C’est une posture qui favorise leur autonomie et leur engagement.
Utilise les désaccords comme levier de progrès : un bon management visuel ne cache pas les problèmes, il les met en lumière. En affichant les désalignements ou tensions, tu crées un espace pour aborder les enjeux en face et trouver des réponses collectives.
Rappelle-toi que tout est dans l’utilisation : ce qui compte dans le management visuel, ce n’est pas d’avoir des tableaux ou des post-its, mais ce que tu en fais. Les outils ne sont qu’un support ; l’impact vient de la manière dont tu t’en sers pour engager, clarifier, et progresser.
Sur ce, à ta croissance et ton épanouissement.
Christophe Ordano
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💡 Qui suis-je ?
J’ai découvert le modèle Lean de Toyota il y a près de 15 ans, et ça a révolutionné mon approche en tant que manager et chef d’entreprise.
Il m’a permis de gérer la croissance de mon entreprise et de la revendre quelques années plus tard à un acteur clef du marché.
Aujourd’hui, je fais ma mission de familiariser les patrons et managers de demain à cette pratique, et partager la méthode de Toyota au plus grand nombre.
Je les emmène avec moi sur le terrain, dans ma quête d’amélioration et de croissance.
Depuis 2016, je cogère Keenly et Learning to Scale, dans lesquels nous avons accompagné plus de 800 patrons et managers de demain dans leur quête d’amélioration et de croissance, en les familiarisant au Lean ****(Qonto, Theodo, Aramis Auto, JVWEB, RSM Sofira, Leocare, etc.)
Chaque jour, je me bats contre le management bureaucratique et financier, qui cause trop de dégâts sur la santé des personnes (burn-out), le gaspillage des talents (bore-out), les relations entre les gens, la perte de sens du travail (brown-out), la qualité des produits, la satisfaction des clients, l’impact environnemental, et la pérennité des boîtes.
Et dans les prochaines éditions hebdomadaires de la newsletter : je te partagerai des réflexions, des retours d’expérience, et des outils, pour comprendre le modèle Lean et te faire évoluer dans ta carrière de dirigeant ou team leader.