⌚ Aujourd’hui en 5min environ…
Faut-il d’abord réfléchir avant d’agir… ou agir pour mieux réfléchir ?
Une erreur silencieuse qui sabote la croissance des entreprises les plus ambitieuses.
Ce que les entreprises les plus résilientes ont toutes en commun (et comment l’appliquer chez toi)
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En 5min chaque semaine ⌚️, je partage aux entrepreneurs et team leaders des apprentissages et exercices issus du terrain pour :
Engager leurs équipes
Absorber les changements
Réussir leur croissance
✅ Sans faire un burnout.
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En direct du Gemba : 3 réflexions à te partager
Réfléchir ou agir : le dilemme éternel
Un cas que j’observe souvent : beaucoup de managers et dirigeant·es passent trop de temps à réfléchir… et pas assez à agir.
Ils passent des semaines à concevoir un plan d’entraînement pour former leurs équipes, imaginer un outil pour fluidifier un process, affiner des stratégies qui restent au stade théorique…
Et pendant ce temps-là, rien ne bouge sur le terrain.
Cela fait trois semaines, un mois que tu tournes autour d’un plan ?
Arrête d’y penser, pose les bases et lance-toi.
C’est en faisant qu’on comprend.
On apprend en avançant et on ajuste en cours de route.
Les réactions viennent de la réalité, pas de suppositions.
La réflexion gagne en justesse lorsqu’elle s’appuie sur des faits concrets.
Cela ouvre une boucle d’amélioration, plutôt que de tourner en rond dans ses propres idées.
Le piège, c’est que l’excès existe dans les deux sens.
Certains ne font que réfléchir.
Ils peaufinent sans cesse, mais ne passent jamais à l’action.
Comme un avion qui vole trop lentement, ils risquent de décrocher, et ne jamais atteindre leur destination.
D’autres ne font que foncer.
Ils avancent à toute vitesse, mais sans poser d’intention, sans mesurer l’impact.
À force de pousser les gaz sans surveiller leurs instruments, ils risquent de perdre leur trajectoire.
Là où ça devient intéressant, c’est que l’un ne va pas sans l’autre.
Comme dans le Yin et le Yang, il y a toujours une part d’action dans la réflexion, et une part de réflexion dans l’action.
Réfléchir sans jamais agir mène à l’inaction, mais agir sans jamais prendre de recul finit par créer du chaos.
L’équilibre se joue à plusieurs niveaux.
Dans notre posture personnelle, qui varie selon les situations et les enjeux.
Dans nos rituels, réunions et échanges. Parfois, il faut avancer sans attendre, d’autres fois, il est essentiel de s’arrêter pour prendre du recul.
Le point clé, c’est d’arrêter de voir ça comme une décision figée.
Ce n’est pas une seule décision, mais un flux de décisions.
Il faut une boucle de rétroaction constante : chaque action apporte un retour permettant d’ajuster et d’améliorer en continu.
Allier exigence et sécurité : le vrai défi de la croissance
Un constat que je fais souvent en entreprise : plus une boîte grandit, plus la tentation est forte de baisser soit le seuil d’exigence, soit le seuil de performance.
Pourquoi ?
Parce que tout bouge : il y a plus de monde, plus de process, plus de complexité.
Mais les entreprises qui performent sur la durée sont celles qui acceptent régulièrement de…
Retourner sur le terrain
Se recentrer sur les fonctions clés à ne jamais lâcher
Maintenir une clarté absolue sur leurs seuils de performance et leurs indicateurs critiques.
D’un côté, exiger un niveau de performance élevé est essentiel.
De l’autre, assurer un cadre sécurisant permet aux équipes d’atteindre ces objectifs sans crainte d’échouer.
Le piège classique, c’est de se dire :
“Si les équipes ont du mal, c’est que l’exigence est trop haute… Il faut la baisser.”
L’enjeu n’est pas de baisser l’exigence, mais d’augmenter le niveau de sécurité.
Si je baisse l’exigence, je passe sous le seuil critique :
➡️ Les clients s’en vont, car ils ne perçoivent plus la valeur.
Si j’augmente l’exigence, mais sans sécurité :
➡️ Les collaborateurs décrochent, car ils ne se sentent pas soutenus.
Le vrai défi, c’est donc de maintenir un niveau d’exigence très élevé, tout en garantissant un accompagnement et une sécurité tout aussi élevés.
Cela passe par trois piliers :
Revenir continuellement sur le terrain pour voir où ça craque.
Ne jamais baisser l’exigence, mais renforcer l’accompagnement.
Créer un climat de confiance, où les équipes peuvent progresser sans peur.
L’objectif ?
Ne pas perdre les clients → Maintenir un haut niveau d’exigence.
Ne pas perdre les collaborateurs → Offrir un cadre sécurisé et structuré.
C’est là qu’un lien devient évident : le sourire du client reflète celui du collaborateur.
Quand un problème disparaît pour le client, c’est souvent qu’il a été résolu en interne.
La résolution des problèmes aligne naturellement exigence et sécurité.
(Pour commencer à l’implémenter dès demain dans ta boîte, voici ma méthode terrain, éprouvée auprès de 800+ managers et dirigeant·es accompagné·es.).
Une entreprise qui grandit doit savoir jouer sur ces deux leviers en permanence.
Trop d’exigence sans cadre, et ça explose.
Trop de sécurité sans challenge, et ça s’effondre.
Ce qui compte, ce n’est pas juste la performance ou le bien-être des équipes.
C’est leur alignement, car l’un nourrit l’autre.
La vraie force des entreprises qui grandissent sans s’épuiser
La résolution de problème est au cœur du réacteur des entreprises qui réussissent leur croissance :
C’est un exercice pour coacher nos raisonnements.
C’est un exercice pour engager et considérer les personnes.
La première étape, c’est de créer un environnement visuel où les équipes sont en sécurité et apprennent à résoudre des problèmes quotidiens.
J’en parlais avec Jonathan Vidor, fondateur de JVWEB (près de 100 collaborateurs et environ 20 millions d’euros de chiffre d’affaires) lors de ma visite au sein de leurs bureaux.
Pourquoi ?
Pour apporter plus de confort.
Pour toujours mieux satisfaire son client, qu’il soit interne (la personne suivante dans la chaîne) ou externe (le client final à qui l’on livre).
Pour dégager du temps et reprendre le contrôle sur son environnement.
Mais ce qui fera réellement la différence ensuite, c’est l’accompagnement d’un entrepreneur Lean ayant appris par la pratique et confronté ses méthodes à la réalité du terrain.
Il vient sur ton terrain, et te montre la prochaine étape :
Se rapprocher des conditions du TPS (Toyota Production System).
Adopter le flux tiré et le juste-à-temps.
C’est ce que j’ai mis en place avec une entreprise confrontée à plusieurs défis :
Une croissance difficile à gérer.
Un climat social compliqué.
Une impossibilité pour les dirigeants de savoir comment s’y prendre, malgré leur volonté.
En six mois, la transformation a été nette.
Je t’en dirai plus bientôt.
C’est aussi la démarche qu’a suivie l’entreprise la Brigade de Véro (témoignage ici) et Jonathan Vidor de JVWEB, dont le parcours (raconté ici) est une véritable source d’inspiration pour tout entrepreneur.
Voici le premier pas pour faire comme eux 👇
Cette année, ces deux pratiques vont t’aider à passer un cap de croissance sans risquer le burn-out
Il y a plus de 20 ans, je me suis retrouvé en crise après avoir pris de nouvelles responsabilités dans mon entreprise, Pop Factory.
Les projets n’avançaient plus, certains étaient même à l’arrêt.
Les services se tiraient dans les pattes, la qualité chutait, et pire encore : on devait refuser des clients pour des raisons techniques.
Soit je trouvais une solution, soit j’explosais… et perdais mon job.
C’est le moment où j’ai découvert l’approche Lean de Toyota, qui m’a littéralement sauvé.
Elle m’a permis de devenir co-gérant et associé de startups revendues à des géants du marché.
Pour la mettre en pratique sur ton terrain, tout commence par deux pratiques qui ne demandent que 30 minutes à 1 heure par semaine.
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Réponds directement à cet email pour me le dire.
Qu’est-ce qui t’a marqué ? Inspiré ? Surpris ? Je lis chaque réponse avec attention
Si elle t’a plu, n’hésite pas à la partager avec un·e dirigeant·e ou manager de ton entourage.
💡 Qui suis-je ?
J’ai découvert le modèle Lean de Toyota il y a près de 15 ans, et ça a révolutionné mon approche en tant que manager et chef d’entreprise.
Il m’a permis de gérer la croissance de mon entreprise et de la revendre quelques années plus tard à un acteur clef du marché.
Aujourd’hui, je fais ma mission de familiariser les patrons et managers de demain à cette pratique, et partager la méthode de Toyota au plus grand nombre.
Je les emmène avec moi sur le terrain, dans ma quête d’amélioration et de croissance.
Depuis 2016, je cogère Keenly et Learning to Scale, dans lesquels nous avons accompagné plus de 800 patrons et managers de demain dans leur quête d’amélioration et de croissance, en les familiarisant au Lean ****(Qonto, Theodo, Aramis Auto, JVWEB, RSM Sofira, Leocare, etc.)
Chaque jour, je me bats contre le management bureaucratique et financier, qui cause trop de dégâts sur la santé des personnes (burn-out), le gaspillage des talents (bore-out), les relations entre les gens, la perte de sens du travail (brown-out), la qualité des produits, la satisfaction des clients, l’impact environnemental, et la pérennité des boîtes.
Et dans les prochaines éditions hebdomadaires de la newsletter : je te partagerai des réflexions, des retours d’expérience, et des outils, pour comprendre le modèle Lean et te faire évoluer dans ta carrière de dirigeant ou team leader.