2030 : l'humain devient optionnel ?
Un futur qui interroge
⌚ Aujourd’hui en 5min environ…
Ce que ma chienne m'a appris sur le management... et pourquoi j'ai changé d'avis sur le contrôle
Ce réveil imaginaire en 2030 qui soulève une question troublante : quelle place pour l'humain quand l'IA domine ?
Comment une simple main sous le torse en mer m'a révélé le secret des équipes qui osent vraiment
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Ce que ma chienne m'a enseigné sur le contrôle
Pendant 3 ans, je ne voulais pas que Summer (ma chienne) monte sur le canapé.
Pourquoi ?
Pas de poils.
Pas de caprices.
Mais surtout, je voulais garder le contrôle.
Je voulais que ce soit moi qui pose les règles.
Pas elle.
Aujourd’hui, elle monte sur le lit.
Et elle redescend quand je lui demande.
Ce qui a changé ? Ma compréhension du mot “règle”.
Avant, je croyais qu’une règle, c’était un interdit figé, un truc qu’on pose une fois pour toutes, pour se protéger.
Mais en réalité, c’était surtout ma peur qui parlait.
Peur du désordre.
Peur qu’elle “fasse la loi”.
Peur que ce soit l’anarchie dans la maison.
Peur de perdre mon rôle de mal dominant 😁
Et puis j’ai compris.
Les règles peuvent se transformer en question :
Est-ce que ça part en cacahuètes… ou non ?
Est-ce que les enfants font n’importe-quoi avec ?
Est-ce qu’il y à beaucoup de poils sur le canapé ?
Est-ce que la situation mérite un ajustement ?
Est-ce que le cadre tient toujours ?
Aujourd’hui, la règle est devenue un « checkpoint partagé», pas un mur, mais un cadre qui s’adapte selon ce qu’on observe tous ensemble.
Le take-away ?
Changer d’avis, ce n’est pas capituler.
C’est adapter le cadre à la situation.
Et dans nos entreprises, c’est exactement pareil.
On pose des règles, on appelle ça des procédures, des standards, des “normes qualité”, mais parfois on oublie pourquoi elles sont là.
👉 Est-ce que cette règle vaut toujours le coup ?
👉 Est-ce qu’elle protège ou est-ce qu’elle freine ?
👉 Est-ce que c’est encore une règle… ou juste une habitude verrouillée ?
La seule façon de le savoir : retourner sur le terrain, s’intéresser aux personnes, regarder, écouter, dialoguer et avoir le courage de faire sauter les cadenas.
Ce réveil en 2030 qui fait froid dans le dos
Samedi matin. Je viens de me réveiller.
On est en 2030.
Tout semble tourner rond.
Les entreprises croissent de façon implacable.
Les rendements atteignent des niveaux jamais vus.
Il y a des robots partout, il fait sombre.
Mais y’a un hic, les humains ont disparu du tableau.
Des IA pilotent la stratégie.
Des robots gèrent la production.
Les algorithmes coordonnent le tout.
L’humain ? Il est en backup, en souterrain.
Spectateur d’entreprises qui tournent sans lui.
J’ai assisté récemment à une conférence d’Anthony Bourbon où il disait à peu près ça : ”Il faut construire des boîtes avec le moins d’humains possible parce qu’un humain, ça dort, ça se blesse, ça a des états d’âme. Mieux vaut quelques talents d’élite et des machines fiables.”
Il est dans sa logique, il est cohérent avec sa vision du monde : des entreprises qui explosent le game pour impacter le monde entier.
Même son de cloche chez Y Combinator (Y Combinator est l’accélérateur de startups le plus influent au monde.) quasi toutes leurs startups intègrent l’IA et avec des objectifs de productivité de dingue 😅
L’IA n’est pas présenté comme un outil, mais comme moteur, levier ultime d’impact et de rentabilité.
Mais….c’est quoi, une entreprise qui ne dort jamais ?
C’est quoi, un monde sans friction, sans lenteur, sans doute et sans humanité ?
💊 La pilule bleue ou la pilule rouge ?
Tu connais.
Morpheus tend le choix à Néo.
📍 C’est quoi la pilule bleue ?
Tu laisses l’IA tout contrôler. Les process, les décisions, les personnes.
Plus de problèmes. Plus de débats, mais Quid du vivant là-dedans ?
📍 C’est quoi la pilule rouge ?
Tu remets l’humain au centre.
Tu utilises l’IA, oui, mais comme un levier pour mieux apprendre, mieux créer, mieux coopérer.
Pas évident ! 🤷♂️
N’hésite pas à répondre directement à cet email pour me donner ton opinion.
J’ai failli mourir. Mais heureusement, mes amis étaient là et mon cerveau aussi.
(Oui, l’accroche est un peu forte… promis je n’en abuserai pas tous les jours).
Je passais une super journée avec Yann Pugliese, Rachid El Abouti et Caroline GARDENT.
Dans laquelle on venait de bosser sur des sujets qui nous passionnent : l’avenir de nos boîtes et les changements à venir dans nos métiers avec l’avènement de l’IA.
Et on s’était dit qu’on irait se baigner ensuite, mais pas juste tremper les pieds… non, vraiment aller au large.
Juste avant de plonger, je dis à Rachid : « Tu sais, quand j’étais gamin, j’ai eu une mauvaise expérience en mer. Une crampe en revenant de la bouée, après avoir fait du sport. J’étais en hypoglycémie, j’ai paniqué. J’ai cru que c’était fini. »
Je croyais avoir digéré ça, mais une fois dans l’eau, alors qu’on s’éloigne tranquillement…
Mon cerveau se remet en boucle.
Pas de fatigue particulière, pas de douleur.
Mais l’anxiété revient, d’un coup.
Je le dis à Rachid et à Yann et là, sans poser de question, Rachid se met à côté de moi.
Il me pose une main sous le torse, juste pour me dire : « Je suis là. »
Et là, je parle à mon cerveau.
Je lui dis que je comprends pourquoi il panique. Qu’il essaie seulement de me protéger.
Mais que cette fois, c’est bon. Je peux gérer.
Je peux me retourner, souffler, faire une pause, y aller à mon rythme.
Franchement, ce genre de chose, je le vois tout le temps dans le boulot.
Parce que notre cerveau fonctionne comme ça, Il garde en mémoire les moments où on a eu peur, où on a douté et il nous les ressort, souvent sans prévenir.
👉 Parce que gamin, j’ai vu mes parents se disputer dès qu’il était question d’argent, j’ai associé l’argent au conflit, au malaise, à la honte.
👉 Parce que gamin, quand je posais une question, on me disait “tais-toi, c’est pas le moment”, j’ai appris qu’intervenir, c’était mal.
👉 Parce que gamin, on m’a appris à ne jamais parler aux inconnus, j’ai intégré que le contact humain était risqué.
👉 Parce que gamin, j’ai grandi dans un environnement où il fallait surtout éviter les problèmes, j’ai appris à me faire tout petit, à ne pas faire de vagues.
Et le pire, c’est qu’on ne s’en rend même pas compte. On croit juste qu’on est « comme ça ».
Alors qu’en fait, on rejoue un vieux scénario.
Et là où c’est précieux, c’est quand tu as des gens autour de toi capables de sentir ça.
Pas pour te donner une leçon. Pas pour faire à ta place, mais t’aider à reprendre confiance et à mettre une main sous le torse 😉
Alors je te pose la question, toi, manager :
👉 Comment tu abordes ces freins invisibles dans ton équipe ?
👉 Comment tu crées les conditions pour que chacun puisse dépasser ses vieux réflexes ?
👉 Comment tu ajustes le cadre, le rythme, le ton… pour que les douleurs du passé ne deviennent pas des handicaps au travail ?
👉 Et surtout : comment tu bâtis un climat où les gens osent ? Où ils se sentent en sécurité pour réessayer ?
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📈 Ce que change vraiment le Lean dans une agence en croissance
En 2016, JVWEB est en plein boom.
Le chiffre d’affaires grimpe, les clients affluent, l’équipe grossit.
Mais derrière cette dynamique, la tension monte.
Un CEO sous pression. Des équipes au bord de l’épuisement. Des décisions à prendre sur tout, tout le temps.
La croissance devenait un piège.
Jonathan Vidor et son équipe ont alors amorcé un virage :
Un basculement de posture.
Non plus structurer par les process, mais par l’apprentissage.
Aujourd’hui, JVWEB c’est :
Des équipes qui montent en compétence, qui proposent, qui améliorent.
Un turn-over passé de 30% à moins de 10%.
Un dirigeant qui retrouve du souffle, et une croissance qu’il choisit.
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💡Qui suis-je ?
J’ai découvert le modèle Lean de Toyota il y a près de 15 ans, et ça a révolutionné mon approche en tant que manager et chef d’entreprise.
Il m’a permis de gérer la croissance de mon entreprise et de la revendre quelques années plus tard à un acteur clef du marché.
Aujourd’hui, je fais ma mission de familiariser les patrons et managers de demain à cette pratique, et partager la méthode de Toyota au plus grand nombre.
Je les emmène avec moi sur le terrain, dans ma quête d’amélioration et de croissance.
Depuis 2016, je cogère Keenly et Learning to Scale, dans lesquels nous avons accompagné plus de 900 patrons et managers de demain dans leur quête d’amélioration et de croissance, en les familiarisant au Lean (Qonto, Theodo, Aramis Auto, JVWEB, RSM Sofira, Leocare, etc.)
Chaque jour, je me bats contre le management bureaucratique et financier, qui cause trop de dégâts sur la santé des personnes (burn-out), le gaspillage des talents (bore-out), les relations entre les gens, la perte de sens du travail (brown-out), la qualité des produits, la satisfaction des clients, l’impact environnemental, et la pérennité des boîtes.
Et dans les prochaines éditions hebdomadaires de la newsletter : je te partagerai des insights terrains, réflexions, et retours d’expérience pour comprendre le modèle Lean et te faire évoluer dans ta carrière de dirigeant ou team leader.